Les feuilles tombent et moi dont

Maman.

Je dois dire que pour une fois j’ai envie d’écrire sur quelque chose de positif. Parce que dernièrement dans ma vie, j’te dirais que du positif il y en a pas mal. Il me rend heureuse maman. Si tu savais Oh combien de fois j’ai eu envie de pouvoir te dire ça. Mais cette fois-ci c’est le cas, il fait de moi une meilleure personne. Du moins, avec lui, j’ai envie d’être le meilleur de moi-même.

Je sais qu’il est plutôt différent. Je sais qu’on est pas mal extravertie dans la famille et que ça te surprend qu’il soit plutôt introvertie comme personne. Je sais qu’il a un peu l’air bête, mais j’te promet que c’est un amour quand il s’ouvre un p’tit peu. Maman j’veux pas que tu t’inquiète pour moi. Il m’a fait beaucoup de peine dans le passé, mais aujourd’hui j’ai décidé de vivre dans le présent. Et présentement il prend soin de moi. J’suis entre bonnes mains maman.

Je l’aime.

Je sais qu’il a l’air de rien comme ça, avec sa difficulté à affiler plus de 5 mots un à la suite de l’autre. Il a juste besoin de se faire brasser un peu, de se faire sortir de sa zone de confort. C’est une personne étonnante, tu sais. Plus j’apprend à le connaître et plus j’suis agréablement surprise. Il est talentueux, passionné, impliqué, curieux…

Maman il est tellement beau, tant de l’extérieur que de l’intérieur. Il est plein de ressources et bon dans tout ce qu’il entreprend. Il a de la suite dans les idée, il est entêté, il ne baisse jamais les bras. 

Tu sais mom, j’te demande pas de faire confiance comme ça les yeux fermés à un étranger, du jour au lendemain. J’te demande de me faire confiance à moi, je sais ce que je fais. Et lui, j’lui fais confiance.

J’suis prête maman, j’vais tomber fort.

Et dans le pire des cas, j’frapperai le sol.

Des efforts à petite cuillère.

Ça fait que je vous annonce que la semaine dernière j’ai comme eu un court circuit pis bin ça un peu viré en crise. Ça faisait un peu plus qu’une semaine qu’on s’était pas vue mon plus plus et moi, j’m’ennuyais bin gros comme vous devez vous en douter. Et comme il prenait pas contact avec moi, après une couple de jours de ”j’vais attendre qu’il me texte en premier”, j’ai décidé de faire les premiers pas pis de l’inviter à la maison. Évidemment, il a dit oui. Donc deux jours plus tard, on passe la soirée ensemble.
Et c’était une très belle soirée, genre on a parlé bin gros, on a ri, on s’est collé, bref c’était vraiment agréable comme soirée. C’est le genre de gars qui te fais toujours douter, t’sais, parce qu’il est pas bin bin engagé dans la relation pis qu’il est pas super démonstratif. Ça fait que chaque fois qu’on est pas ensemble, j’suis là à capoter un peu trop et m’dire qu’y m’apprécie pas. Sauf que c’est aussi un gars pas mal transparent, si y’a pas envie d’être là, ça se sent. Et avec moi j’ai jamais eu l’impression qu’il avait pas envie d’être là. Quand on est ensemble j’me sens toujours bien et peu importe les craintes que j’peux avoir, elles disparaissent dès que je le vois. Parce que quand il est là, j’doutes pas, je sais que ce qu’on partage c’est vrai.

Mais ça change pas le fait que le reste du temps bin j’me sens tout pognée dans mes tourments, pis bin j’aime pas ça. Alors j’ai décidé de lui en parler, t’sais avec le temps j’me suis dit que j’étais rendue assez vieille et mature pour discuter de mes préoccupations, faque je l’ai confronté. Puis, me connaissant, émotive comme j’suis, bin disons que ça moins bien sortie que je l’espérais. Les grosses larmes, les sanglots pis toute, les ”tu t’criss de moi” à tour de bras pis les ”laisses-moi toute seule” entre deux reniflements. Le gars était juste sans mots, sérieux, et j’peux pas lui en vouloir, j’veux dire j’ai pété ma coche sur un gros rien. Il a dû se sentir pas mal impuissant, lui qui est tellement bon dans le gérage d’émotions en plus, not. Ça fait qu’après avoir essayé, maladroitement, de me consoler, il a juste lâché prise et a décidé de crisser son camp.

Vous auriez payé pour voir ma réaction.

La fille ça fait dix fois qu’elle lui dit de décrisser, il se prépare à partir, pis j’pète ma coche. ”J’peux pas croire que tu t’en vas demême”, ”voyons donc que tu m’laisse toute seule”, ”t’as pas d’allure de partir comme ça”, ”c’est ça vas-t’en”, ”j’veux pas que tu t’en aille”, pis mon préféré ”s’il te plaît, reste”. Il devait être mêlé en maudit, mais il est quand même resté pis on a dormi collés collés. Laissez-moi vous dire que le lendemain matin j’me sentais un peu conne. J’veux dire, j’ai fait ce que j’ai fait et j’ai réagi de la manière que j’ai réagi parce que j’me sentais pas bien et j’avais besoin d’extérioriser ça un peu, mais pareil. C’était poussé. Alors oui, j’me sentais pas mal cheap

Ce qui est sweet c’est que lui m’a pas pentoute faite sentir cheap, il a même dit qu’il me comprenait et surtout, qu’il allait faire des efforts, histoire que j’me sente moins insécure quand on n’est pas ensemble. Des efforts. Résultat ; ça fait trois jours qu’on s’est pas vue, trois jours que j’ai pas de nouvelles, trois jours que je joue à ”attendre qu’il me text en premier” sans jamais rien recevoir.

Grosse déception j’dois vous avouer..

You can put the blame on me

En amour j’ai jamais vraiment eu de chance. Peut-être que c’est moi qui faisait juste pas bien les chose, peut-être que c’est la vie qui m’a juste pas fait de cadeaux, I guess que ça on le saura jamais. J’me suis souvent retrouvée seule devant le fait accomplis à devoir prendre sur moi et accepter que le ciel était pas aussi bleu que j’le pensais. J’ai eu beaucoup de peine, plus souvent qu’autrement. C’est dommage, à y repenser aujourd’hui, de m’dire qu’en amour j’ai eu plus de bas que de hauts. T’sais, j’vois les gens autour de moi pis j’suis là à m’dire “my god, couple goals”, tandis que j’braye ma vie tous les soirs dans mon lit à me demander pourquoi j’suis pas suffisante. Le problème avec moi c’est que j’suis tellement habituée que ça aille mal qu’on dirait que j’me sens obligée de suivre le pattern.

Alors j’ai fait, récemment, la gaffe que j’aurais pas dûe faire. J’pense que ça a toujours été plus facile pour moi de m’faire blesser que d’blesser les autres. J’imagine que c’est parce que j’ai plus de facilité à haïr les autres que m’haïr moi-même. Aujourd’hui je réalise que j’ai fait d’la peine à la personne que j’aimais. Y’a rien que j’puisse faire pour effacer mon geste et j’en suis désolée. On dirait que je réalisais pas à quel point c’était pas correct jusqu’au moment où j’ai dû dire la vérité. On dirait que j’voyais pas l’impact de mes actions jusqu’à ce que le sourire disparaisse de son visage. Je sais qu’j’ai souvent été blessée par lui auparavant, mais jamais j’aurais imaginé un jour que ce serait moi qui lui ferait de la peine.
Parfois les gens nous font du mal et ont leur en souhaite en retour. Dis comme ça, ça peut avoir l’air un peu malsain, mais j’imagine qu’il y a rien de plus humain. Tu peux pas imaginer le nombre de fois où j’me suis surprise à rêver de te remettre la monnaie de ta pièce en te shootant dequoi du genre “payback’s a bitch“. Pourtant aujourd’hui j’suis loin d’avoir envie de ça. Pourtant aujourd’hui la dernière chose que je voulais c’était de te faire de la peine. J’pense qu’on a traversé une tonne d’affaires toi et moi, que tu m’en as fait vivre de toutes les couleurs et que si j’suis encore là aujourd’hui c’est que j’tiens a toi peut-être même plus qu’à moi-même.

J’trouve ça difficile d’attendre de tes nouvelles. Je sais que j’t’ai dis que j’te laisserais du temps et de l’espace, je sais que t’en a besoin, mais c’est tough en maudit pour moi. J’ai peur de te perdre à travers ma connerie, j’ai peur de détruire ce qu’on a bâti au cours des derniers mois, j’ai peur d’avoir baissé dans ton estime ou encore d’avoir perdu de la place dans ton cœur. Je l’sais qu’j’suis pas facile à vivre. Je sais que j’t’aurais probablement boudé des mois et des mois si tu m’avais fait ce coup là. Je sais que c’est pas juste de te demander de passer par dessus, comme ça, après si peu de temps. J’t’ai fais de la peine et j’m’en veux, tu sais. J’m’en veux tellement, t’as pas idée. Je sais que de t’ouvrir aux autres c’est difficile pour toi, que t’es pas proche de tes sentiments, que t’as fait des efforts pour moi et qu’t’a l’impression d’avoir été remercié tout croche. J’suis tellement désolée. C’était pas mon intention.
J’ai pas réfléchi et ça fait longtemps. Et j’ai pas jugé bon de t’en parler parce que j’voulais pas te blesser pour rien. Parce que pour moi ça c’est rien, c’est terminé et ça n’a aucune chance de revenir. Tu peux pas t’attendre à ce que j’aie pas de passé, parce qu’on en a tous un, on a tous des squelettes dans le placard. Mais j’te promet que mon présent c’est toi et qu’éventuellement, mon futur aussi ce le serait.

Meilleurs amis au lit.

J’pense que l’erreur la plus commune c’est de penser que l’amitié et le sex ça fait bon ménage. Faux, allez pas vous aventurer là-dedans. C’est correct l’espace d’un moment, le temps que ça dure, mais ça finit toujours de la même façon.

C’est difficile de survivre à une amitié où l’autre personne finit par te considérer comme un trou. Ce que j’veux dire c’est que tôt où tard tu finis par te sentir utilisé, pis les relations utilitaires ça augure jamais rien de bon. Les amis c’est pas fait pour coucher ensemble, c’est pour ça qu’on les appelle amis et pas autre chose.

Pourtant, on le sait comment sont nos amis par rapport à leurs relations sexuelles. Le nombre de fois où ils nous en parlent, pourquoi ce serait différent dans notre cas? Et puis n’importe qui de sensé à pas envie d’entendre déblatérer la personne avec qui elle couche sur ses autres relations intimes. J’veux dire, gardes-toi une gène.

C’qui est difficile c’est d’établir la marge à franchir et à ne pas franchir, puis c’est jamais la même d’une personne à une autre. Ce qui passe pour moi ne passera peut-être pas pour toi, on est tous différents après tout. Mais tes amis tu les choisis, tu les connais bien aussi, vous partagez des intérêts communs, avez les mêmes valeurs. Et après un certain temps, quand tu décides de t’aventurer dans une relation un peu plus compliquée avec l’un d’entre eux, tu espères tout de même que vous soyez sur la même longueur d’ondes. C’est normal, vous vous promettez de vous respecter dans tout ça et vous vous connaissez assez bien pour savoir où poser la limite.

Mais non, c’est quand même pas suffisant. Parce qu’être ami avec quelqu’un et partager son intimité avec quelqu’un ce sont deux choses complètement différentes. Et la personne que vous croyiez connaître s’avère à être une toute autre personne. Et ce lien que vous aviez de particulier, ne semble peut-être plus aussi unique. Et cette impression d’être spéciale à ses yeux, n’était peut-être qu’une simple illusion.

T’sais, la voix dans votre tête qui vous dit que vous avez trop à perdre dans votre amitié pour risquer le tout, elle a raison. C’est l’autre voix de laquelle vous devriez vous méfier, celle qui vous dit d’essayer, que peu importe ce qui arrive, vous êtes tous deux assez matures pour gérer la situation correctement. Non, assez matures peut-être, mais vous êtes beaucoup trop investi émotionnellement pour risquer une si belle amitié. J’vous l’dis, pour être passé par là, on y survit pas.

T’as l’amitié, t’as le sex, pis t’as les miettes qui en reste une fois que t’as faite l’erreur de mixer les deux.

Prières

Grand-mère, je sais comme juste pu à qui m’adresser tu vois. J’m’excuse tu sais, de fixer mon plafond de chambre en pleurant le soir dans mon lit et en t’implorant d’faire en sorte que ma vie se déroule un peu mieux. Je l’sais qu’tes comme en vacances en haut, que c’est ton moment de paix à toi, que la vie sur Terre c’est terminé pour toi et que t’as pu à dealer avec ce genre d’affaires-là. C’est juste que c’est plus fort que moi, j’ai l’impression que t’es la seule en haut à avoir du pouvoir sur c’qui s’passe ici.

Tu l’sais, j’ai jamais vraiment eu la foi.Croire en une force spirituelle c’est comme au dessus de mes forces, mais croire en toi c’est juste naturel. Parce que j’me dis que tu dois pas être partie bin bin loin, que t’as mis une famille au monde et qu’tu vas t’assurer que tout se passe pour le mieux pour chacun d’entre nous. Alors quand j’me couche le soir, les larmes aux yeux, c’est à toi que j’m’adresse.

Parce que j’ai besoin de comprendre pourquoi la vie est mal faite à ce point-là grand-mère. J’ai besoin de comprendre pourquoi j’suis tombé solide en amour avec quelqu’un pour qui j’valait pas grand chose. J’ai besoin qu’on m’explique l’injustice du coeur brisé et de la sensation de vide dans l’estomac. J’ai envie de savoir pourquoi. À quoi ça sert. Parce que de m’dire que les épreuves servent à me rendre plus forte, à un point, j’en ai eu pis j’en ai vu des épreuves et j’en veux plus. C’est difficile à accepter tu vois, de ne pas être apprécié autant qu’on le voudrait, j’trouve ça rough en maudit pour l’orgueil.

Le plus difficile c’est de pas comprendre pourquoi ça passe pas. J’veux dire après avoir accepté que ça fonctionnait pas, après avoir fait le nécéssaire pour prendre nos distances, pourquoi ça passe pas? Pourquoi, après des mois et des mois sans aucune nouvelle de lui et sans essayer d’en avoir, j’y pense encore autant. J’essaye de comprendre, grand-mère, pourquoi la vie a mis sur mon chemin un être pour qui je ressentirais des émotions aussi forte, pour que ce serait pas réciproque et de qui, malgré le temps, j’n’arriverais pas à m’enlever de la tête. Est-ce que j’mérite ça? Sérieusement des fois j’me le demande vraiment, est-ce que j’ai fait quelque chose de cruel et karma’s a bitch vie avec les conséquences aujourd’hui? Parce qu’honnêtement c’est pénible comme châtiment.

Je sais que je gosse le soir, à te demander de faire en sorte que ça aille mieux, mais je crois sincèrement qu’il n’y a que toi qui peut m’aider à travers ça. J’espère que, avec le caractère qu’on a dans famille, t’as ton mot à dire là-haut sur le déroulement des choses et qu’tu vas pousser un peu de mon bord pour m’aider à me relever.

Merci

Bonne fête

Il est passé minuit, enfin, c’est plus ta fête.

Tu sais, j’ai pensé à toi toute la journée. J’ai pensé à toi hier soir avant d’aller dormir aussi, à minuit pile. J’avais l’habitude de t’écrire à minuit tapant pour ta fête, histoire d’être certaine que je te le disais en premier. Je préparais même mon message à l’avance, je sais, un peu too much, mais c’est comme ça quand on tient à quelqu’un I guess.

J’ai eu envie de t’écrire, toute la journée, y’a tellement de choses que j’avais envie de te dire, y’a tellement de choses que j’avais envie de te souhaiter. J’avais envie de t’appeler, d’entendre ta voix, juste quelques secondes, parce que ça me manque. J’avais envie de te serrer dans mes bras, pour te sentir près de moi, comme si rien n’avait changé. J’avais envie de t’écrire juste pour que tu saches que malgré toutes les affreuses choses que j’ai pu te dire je pense encore à toi. J’avais envie que tu saches que je me souvenais de toi et de cette journée, que j’y tenais encore, à nous.

C’est difficile, t’sais, passer à autre chose. Encore aujourd’hui y’a des jours où j’me demande ce qui a bien pu se passer, où j’me demande comment on a pu laisser les choses se faner à se point. L’amour c’est pas si compliqué que ça, ça aurait pu être beau nous deux, on aurait pu passer la soirée ensemble ce soir, j’aurais pu te cuisiner ton plat préféré devant un film collés collés pour ton anniversaire..

Mais de t’écrire aujourd’hui c’était au delà de mes capacités. Tu m’as tellement blessé, j’veux dire, comment tu peux prétendre aimer quelqu’un et lui faire autant de mal? J’suis pas ici pour te faire ton procès, c’est quand même ta fête après tout, mais de justifier le fait que je t’aie pas écrit pour ton anniversaire c’est important pour moi. Je t’ai pas écrit parce que j’en avais pas la force, parce que j’ai fait le choix de te supprimer de ma vie et que je passerai jamais à autre chose si je m’accroche pas à cette décision.

C’était ta fête aujourd’hui, j’espère que tu as passé une journée inoubliable. J’espère qu’elle a été remplie de moments spéciaux, de rebondissements, d’éclats de rire et de sentiment de bien-être. J’espère que tu as eu tout ce que tu désirais, que tu en as profité pour te gâter, tu le mérites. J’espère que t’es allé faire de la planche, c’est ta maison là-bas. J’espère que t’as eu le regard pétillant, j’m’ennuie de ce regard-là, et que t’as souris plus qu’une fois, c’est beau quand ça t’arrive.

Bonne fête mon coeur.

Je te présente mon je ne sais quoi..

Salut maman,

Je tenais à t’écrire aujourd’hui parce qu’on communique pas tellement bien toi et moi. J’ignore pourquoi d’ailleurs, parce que t’as toujours montré que t’étais-là pour moi et t’as toujours été ouverte et réceptive à tout ce que je pouvais bien te raconter. Mais parler d’amour avec toi on dirait que je suis juste pas capable. Parler d’amour tout court c’est un défi en soi.

Quand tu m’as demandé des milliers de fois pourquoi j’avais pas encore de ptit chum et si y’avait des gars qui m’intéressaient ou si moi-même j’étais intéressé à rencontrer quelqu’un, j’ai toujours été un peu évasive. Y’a même une fois où tu m’as demander, en riant, si j’étais pas peut-être intéressé par les filles puisque j’avais jamais vraiment eu de vrai chum au cours de ma vie. Non, les filles m’intéressent pas. La vérité c’est que j’ai menti maman. Je sais pas pourquoi, mais j’étais pas capable de m’ouvrir à toi et pourtant j’avais toutes les raisons du monde de le faire.

La vérité maman c’est que l’amour c’est plus ce que c’était. Et de t’avouer simplement que j’avais un copain spécial me semblait trop compliqué. La vérité c’est que c’était juste du cul, au début, puis que j’ai fini par développer beaucoup plus que ça. La vérité c’est que j’suis tombée amoureuse de lui et que j’ai jamais cessé de l’aimer depuis. Et de t’en parler c’était trop difficile parce que j’me sentais tellement conne d’aimer quelqu’un pour qui c’était pas réciproque. J’me sentais tellement conne d’être amoureuse d’une personne qui m’traitait comme un objet. J’me sentais tellement conne d’imaginer qu’un jour il serait assit à côté de moi à un de nos party du réveillon, qu’il rentrerait avec nous à la maison après pour déballer les cadeaux autour du foyer à 3h du matin et qu’il me serrait fort dans ses bras le 31 décembre à minuit en me murmurant qu’il est heureux qu’on débute une nouvelle année ensemble.

Maman j’ai tellement voulu que ça marche pis j’me suis tellement investie corps et âme dans cette relation que j’avais honte de te dire que oui j’voyais quelqu’un et que oui je l’aimais plus que tout, mais que non j’étais pas si heureuse que ça. J’pouvais pas te dire qu’un être important faisait parti de ma vie quand un mois sur deux j’arrêtais de lui parler parce que c’était le pire trou d’cul que dieu ait pu envoyer sur terre. J’pouvais pas t’expliquer que j’avais si peu d’respect pour moi que j’acceptais, malgré moi, d’être traité comme un déchet par espoir qu’un jour les choses puissent êtres différentes.

La vérité c’est que pour lui j’étais importante une fois sur deux et que ça me tuais de le voir regarder ailleurs. La vérité c’est que plus le temps avançait et plus j’me trouvais conne d’être encore tombée dans le panneau. La vérité c’est que j’ai pas été assez forte pour imposer mes règles et que j’ai pas exigé de respect de sa part, mais encore moins de la mienne. La vérité maman c’est que je l’ai laissé me faire tellement de mal que j’en pleur encore aujourd’hui à tous les soirs de ma criss de vie et ça me tue maman. Ça m’tue d’avoir aussi mal, ça m’tue d’avoir ENCORE mal pour quelqu’un qui n’en a jamais rien eu à foutre.

Maman je lui ai tout donné et tout ce que j’avais à offrir c’était pas suffisant pour lui. Si tu savais ce que c’est que de ne pas être suffisante pour quelqu’un, je le souhaite à personne, c’est le pire sentiment. J’me suis couché tous les soirs et tous les matins durant plus de deux ans en me demandant sans cesse s’que j’faisais de pas correct. De pourquoi j’étais pas assez, de pourquoi il m’aimerait jamais de la manière que moi je l’aimais. Le pire, maman, c’est que je l’ai laissé partir avec le peu de dignité qui me restait et le peu d’estime que j’avais réussit à conserver.

Maman je l’aime tellement fort, encore aujourd’hui, même après tout ce qu’il m’a fait vivre, même après toute la peine, même après mon coeur qui pince si fort dans le creux de ma poitrine… je l’aime d’amour. Je l’aime maman et j’ai mal.

Des miettes de coeur dans un bol de larmes.

Écoutes, ça va pas.

J’suis tellement pas aussi forte que j’le pensais, que j’aurais voulu l’être. J’ai d’la peine, tous les jours, tous les soirs, toutes les minutes criss. Je l’sais, une fille qui sacre c’est déplacé, pis t’aimes pas ça quand j’manque de classe. C’est juste que là j’suis comme tellement à boute. J’ai faite le tour de notre histoire dans ma tête des milliers d’fois. J’essaye encore de comprendre ce qui a pas fonctionné. Si c’était moi qui t’aimais trop ou toi qui m’aimais pas assez. Si j’te demandais plus d’investissement que tu pouvais m’en donner ou si c’était fair d’exiger le minimum.

Le plus difficile en ce moment j’te dirait que c’est d’essayer de faire le deuil de quelque chose qui a jamais existé. J’peux pas mettre un point finale à une relation qui a jamais débuté, c’est comme si il manquait une partie de l’équation.

J’aurais tellement aimé ça être plus. Plus toute. Plus assez pour que t’aies envie que j’sois à toi malgré les concessions de ce que la vie d’couple peut entrainer. C’est dur. Minou j’m’ennuie. On avait le genre de relation qui était pas si compliqué que ça finalement. On était confortable dans notre silence, chacun de notre côté. J’te connaissais par coeur, sans que t’aie à dire quoi que ce soit. Pis toi aussi, honnêtement j’crois que tu m’connaissais mieux que ma propre mère.

J’ai d’la misère à laisser entrer les gens autour de moi. J’suis super près de mes amies et de ma famille, mais y’a une limite que j’arrive pas à franchir avec eux. Avec toi on dirait que c’était différent, que j’me crissais d’avoir l’air conne, que j’étais même un peu plus nunuche quand t’étais là, que tu m’faisais perdre mes repères. T’es la seule personne à qui j’ai ouvert la porte et t’es la seule personne à n’avoir jamais voulu entrer.

J’suis perdue un peu. Parce qu’au fin fond, bin bin enterré, je l’sais que t’étais pas bien pour moi. J’aimerais ça, que quelqu’un m’aime de la façon que j’t’aimais. On dirait que j’ai peur de t’laisser aller, que j’me dis que sans moi tu cours à ta perte. C’est pas que j’me donne du mérite, j’suis loin d’avoir une si bonne estime de moi. C’est juste que tes amis te traitent pas comme tu mériterais d’être traité, qui croient pas en toi, qui t’permettent pas d’évoluer. On dirait que j’m’exprime mal pour te dire que moi j’y croyais, en ta réussite. Que j’te mettais sur un piédestal, bin haut, parce que j’étais en parfaite admiration devant toi. C’est fou, quand on dit que l’amour rend aveugle, c’est un peu vrai.

J’suis loin de m’imaginer que t’es parfait, t’as tes défauts et j’te garantie que tu en as plus qu’un, mais ces défauts là font parti de toi. Quand on tombe en amour c’est un package deal qu’on prend, tu prends l’autre comme il est, dans sa parfaite imperfection. J’étais prête à te prendre au complet, pis à te soutenir malgré tout, faut croire que pour toi c’était pas suffisant. C’est ça qui m’rend perplexe de la vie, j’me demande pourquoi y’a fallu que j’m’investisse autant dans quelque chose qui a mené nul part..

C’est à se demander si l’bon dieu fait pas exprès. Comment est-ce que la nature a pu m’faire tomber amoureuse de quelqu’un qui m’ferait jamais sentir spéciale. Et c’est vraiment ça, c’est vraiment qu’avec toi j’me sentais pas spéciale. J’ai jamais eu l’impression d’être ta priorité, j’ai jamais eu l’impression que t’avais pas envie de m’perdre, même quand tu disais l’contraire.

Le plus difficile c’est d’réaliser qu’encore aujourd’hui ça m’tue. Pis j’sais même pas si toi ça t’fais quoi que ce soit, j’sais même pas si y’en a déjà une autre dans ton lit, si tu penses à moi le soir avant d’aller dormir, si parfois quand tu tournes trop sec sur un coin d’rue tu m’vois encore m’agripper sur le bord de la porte, si quand tu passes au mcdo t’as encore ma commande de frites et crème glacée qui te passe par la tête, si tu regarde vers chez moi le matin en sortant de ton char pour aller travailler, si tu jettes un coup d’oeil rapide vers ma boutique quand tu te promène dans le centre d’achat où j’travaille, si toi aussi parfois t’écris un début de salut pis tu l’effaces plutôt que d’me l’envoyer..

J’peux juste plus, j’me trouve tellement pathétique là dedans.

Vas te faire foutre.

J’ai passé les premiers jours à me morfondre, à me tapper sur la tête et me demander tous les soirs pourquoi j’avais pas été assez suffisante pour toi. Les semaines suivantes, j’ai pleuré dans mon lit la main sur la bouche à m’empêcher d’hurler des cris inaudibles parce que mon coeur pesait mille tonnes suite à ce que tu m’as fait traverser. J’ai pensé durant des mois que la douleur ne partirait jamais et que j’étais voué à une peine incessante.

Pourtant, comme le dis le dictons; le temps fait bien les choses et peu à peu j’ai finis par tourner la page. J’ai recommencé à sourire un bon matin et j’ai retrouvé, dans le miroir, la fille que j’étais autrefois. J’ai repris le cours de ma vie, j’ai repris l’école, j’ai donné mon 110% au travail et j’me suis démené comme une folle dans toutes les sphères de ma vie. J’ai excellé dans tous ce que j’ai entrepris au cours des six derniers mois et je me suis vue m’épanouir comme je n’l’avais pas fait depuis déjà un moment.

C’est alors que du jour au lendemain tu te pointe de nul part avec ta barbe de mille ans et tes p’tits yeux piteux. Après tous ce temps là, quand j’ai attendu jour après jour que tu daigne prendre de mes nouvelles, après SIX MOIS, tu reviens dans l’décor?

J’dois l’admettre, ma première réaction en voyant ton message texte à été de vouloir noyer mon cellulaire dans la toilette public la plus près. Puis, un certain malaise s’est emparé de moi et j’ai comme eu le coeur serré l’espace d’un moment. C’est comme si la Terre s’était arrêté d’tourner juste parce que soudainement t’avais envie d’me voir. Cette soirée là j’ai tellement rien compris, j’ai tellement eu envie de croire que t’étais un cave que j’ai été d’autant plus surprise de réaliser que t’avais vraiment changé. Si autrefois tu n’t’étais jamais intéressé à moi sur une autre perspective que pour du cul, cette fois-ci t’as vraiment fait fort en m’interrogeant sur tout et rien. Tu savais pour mes cours, tu savais pour mon voyage, tu savais pour tout et ça t’intriguait. Tu m’as posé des questions, tu t’es intéressé de A à Z à chacune des facettes de ma vie avec les yeux pétillants, comme si t’en avais réellement quelque chose à foutre.

En toute honnêteté j’ai été distante parce que j’ai douté de tes intentions. J’ai surtout été distante parce que la dernière fois qu’tu m’as laissé en plan, j’ai perdu toute confiance en toi que j’pouvais avoir. Au début j’ai été fermé et j’ai pris du recul, mais ça pas pris de temps que j’me suis re-ouverte à toi et ce, de toutes les manières possibles. J’ai pris la peine de piler sur mon orgueil pour te pardonner et te laisser entrer dans ma vie à nouveau.

Dans l’fond tomber en amour s’t’un peu comme rentrer dans un mur pendant qu’tu textes pis qu’tu regardes pas devant toi. T’es tellement préoccupé pis obnubilé par ton p’tit monde que tu finis par oublier le reste autour de toi. S’comme si la Terre arrêtait d’tourner pis que plus rien existait et que plus rien n’avait jamais existé. Tu regardes pas devant toi pour ce qui te parait être deux secondes pis le temps de l’dire t’as l’amour d’étampé dans l’front en guise de puck bleue qu’tu t’es faites en heurtant l’mur. T’as pas l’temps de crier ciseaux qu’tu l’vois déjà dans ton bol de céréale le matin, pis qu’il accapare déjà la moindre de tes pensées en classe quand l’prof parle un peu trop vite d’un sujet un peu trop plate à une heure un peu trop tôt.

Tomber en amour s’comme frapper un mur en pleine face. Y’a rien d’bien grave là-dedans, ça surprend c’est tout. Pis tu l’sais qu’tu vas être correct après, que c’est juste un mur t’sais. Mais tu t’inquiète pareil, parce que d’un coup que, toi la pas-chanceuse-pour-cinq-cennes, tu t’tappes une commotion en bad-luck. Avec toi, c’est plus comme se crisser la tête devant un ventilateur pis manger le coup des volants un après l’autre… Un peu comme frapper un mur, mais quinze fois de suite à 600 millions de kilomètres heure. Des commotions j’dois être rendue immunisé à ça, c’t’encore un miracle que j’sois ici aujourd’hui. Parce qu’honnêtement je sais pas comment j’ai fait pour survivre à ça. Pour survivre à toi.

T’étais mon plus plus, pis j’voulais tellement croire fort que c’était différent cette fois que j’me suis pas rendu compte que j’recommençais à rêver à un nous qui n’existerait jamais. Le fameux nous, je l’ai tellement attendu tu sais. J’l’ai tellement idéalisé, je l’ai tellement convoité, je l’ai tellement souhaité au plus profond de mon âme en y mettant tout les p’tits s’il vous plait du monde et toutes les plus belles attentions. J’ai été tellement déçue par toi. J’suis tellement déçue.

C’est dégueulasse de se servir des gens comme ça, juste parce que tu t’sens trop seul dans ta vie plate de gars qui calisse absolument rien. T’as tout le potentiel nécéssaire pour réussir pis tu le gaspille. T’as du coeur pis des valeurs extraordinaires, mais l’authenticité apparemment n’en fait pas partie. C’est plate, de te voir suivre tes amis comme ça, comme un osti de mouton.

Fuck you, toi pis ton p’tit monde d’hommes qui s’prennent encore pour des dudes de quinze ans. C’est comme si tu venais de découvrir ta sexualité criss, à sortir dans des clubs bâtards avec ta gang de gars sur la cruise bin raide avec une gang de filles bin-trop-jeunes pour vous. Come on, me semble que tu vaux plus que ça, me semble que moi en tout cas j’vaux plus qu’elles. Pis l’alcool, j’veux dire c’est tu juste moi qui trouves pas ça normal qu’à ton âge t’aie toujours pas appris à boire? Y’as tu juste moi qui pense que c’est exagéré de boire à toujours finir décalissé comme ça? C’est bin beau vouloir avoir du fun, mais grandi un peu, j’veux dire t’sais, t’es capable d’être responsable. Pis de renifler comme une souffleuse à tous les jours parce que toi pis tes boys vous venez de découvrir ça, la drogue, tu penses tu vraiment que c’est cool? Pour moi, en tout cas, ce l’est pas. C’est pas les plans que j’avais pour nous, pis j’osais espérer que c’est pas les plans que t’avais pour toi-même.

J’te déteste, pour tous les bons moments qu’on a pu vivre. J’pensais pas dire ça un jour, mais j’aurais aimé jamais t’avoir rencontré. J’aurais aimé avoir jamais vécu tous nos fou-rires, toutes nos sorties, toutes les taquineries, tout. Juste tout en général, j’aurais aimé l’avoir jamais vécu. J’t’en veux de m’avoir fait ressentir autant de belles émotions pis de les avoir écrasées en toute impunité. Tu m’as floué je sais plus combien de fois, j’ai perdu le compte honnêtement. Tu peux être fier sérieux, une bonne main d’applaudissements pour toi, parce que t’as réussi à m’faire gober tes conneries à chaque calisse de fois. J’espère que t’es content, de m’avoir détruite. Parce que oui, t’as réussi, j’suis à terre aujourd’hui, j’suis au fin fond du puit et j’arrive plus à me relever, J’suis K.O. c’est terminé, t’as gagné.

T’as eu ce que tu voulais, j’ai d’la peine. Pis de dire que j’ai d’la peine c’est même plus suffisant pour exprimer à quel point j’me sens déchiré en dedans. Bravo, j’ai rien d’autre à te dire que ça. Bravo d’être un calisse de sans dessin, un esti de trou d’cul pis un beau criss de chien sale.

Le comment du pourquoi

Ce qui s’est passé j’peux pas vraiment l’expliquer. Quand les gens me demande comment ça va avec toi j’fais juste répondre vaguement que c’est terminé pis que c’est mieux comme ça. Mieux comme ça…

La vérité c’est que quand ils me demandent pourquoi et bin j’suis un peu sans mots, parce que je le sais pas moi-même. Comment expliquer aux gens que c’est finit quand ça a jamais vraiment commencé? T’as toujours été comme ça t’sais, mi-chaud mi-froid. Le problème c’est que ta nonchalance j’ai finis par la prendre un peu (beaucoup) personnel. Ça m’faisais mal, tu vois, de m’dire que t’en avait absolument rien à foutre. J’t’aimais tellement fort que j’osais pas croire que ça pouvait pas être réciproque. Tes yeux parlaient pour toi, pis ton regard était tellement plein de sincérité que j’pouvais pas concevoir que tu ressentais pas la p’tite étincelle toi aussi.

Pis j’pense qu’à force de t’aimer trop j’ai oublié de m’aimer moi-même. J’ai oublié de m’écouté, de m’prendre en considération. J’ai oublié que j’faisais moi aussi partie de l’équation, que nous deux c’était pas juste toi, que c’était moi aussi. T’étais mon être humain. T’étais ma personne, celle qui m’faisait me sentir mieux par ta simple présence. Pis j’pense que dans l’excessivité t’es devenu mon monde. C’est pas ta faute si j’t’ai placé au sommet de mes priorités alors que j’faisais même pas partie des tiennes.

J’crois que ce qui m’a fait changé d’idée c’est de m’être reveillé un matin et d’avoir réalisé que j’avais changé. Que j’étais plus celle que j’étais avant. Qu’autant tu m’apportais joie et bien être, autant tu m’apportais angoisse et peine. J’suis devenue anxieuse, à force de trop vouloir être ta personne, j’me suis fait du mauvais sang. J’ai comme arrêté de prendre soin de moi. À quel moment dans la vie est-ce qu’une personne arrête, comme ça, de prendre soin de soi?

Y’a pas une journée où tu m’manques pas. Et honnêtement j’m’endors encore de peine et de misère le soir parce que j’ai la tête remplie de trop de souvenirs avec toi. J’mentirais en disant que j’m’en sort quand même pas pire sans toi. Parce que c’est fou comment ça m’pese en dedans. Ou en te disant que j’te vois pas à travers chacun des p’tits détails de ma journée. Que j’m’imagine pas te raconter ce qui s’est passé la semaine passée dans mon cours à l’université ou le genre de cliente qui s’est pointé à ma job vendredi dernier.

J’essaye fort de faire bonne figure tu sais. Mais c’est difficile. C’est difficile de m’dire que t’as jamais essayé d’comprendre ma décision, que t’as jamais posé de questions quand j’tai dit que j’voulais plus te voir. Que t’as demandé absolument aucune explications, que t’as simplement acquiescé, comme si tout s’qu’on avait vécu avait jamais eu aucune importance pour toi. T’as simplement accepté de m’laissé partir sans même te battre quelque peu pour moi, comme si tu voulais que j’men aille. Ça m’a tué. Si j’étais pas déjà au fond alors là j’ai tappé le sol assez vite merci. C’est comme si t’avais pas envie d’prendre soin de moi, comme si de savoir que j’étais brisée ça t’étais bien égal.

J’me suis faite trop d’attentes avec toi, une fois de plus. Pourtant j’aurais du avoir ma leçon, avec les quinze autres fois d’avant.

Faut croire que non.